mercredi
30
octobre
2013

BORBETOMAGUS > ANNULE

Concert

La cave12 à l’ECURIE (#358)

CONCERT ANNULE !!!

ECURIE DE L’ILÔT 13 – 14, RUE DE MONTBRILLANT

MERCREDI 30 OCTOBRE – 21h00 (concert 21h30 !)
– How Can You Once Again Stand This Snuff Jazz Shit ? : Outrageous Super Cult Noise History Trio Are Still and More Than Ever Fucking Alive !!! –

BORBETOMAGUS (Usa)

Don DIETRICH : saxophone



Donald MILLER : guitare



Jim SAUTER : saxophone

TOURNEE EUROPEENE ANNULEE POUR CAUSE INDEPENDENTE DE NOTRE VOLONTE.

Aucune raison, mais alors vraiment aucune raison de se reprendre dans la gueule et nos oreilles éconduites un tel scandale sonore outrageant, ce miasme inécoutable de fréquences assassines, flux indigeste d’agression sonore vrillant agressivement nos tympans et s’immisçant sournoisement dans notre cortex, faisant exploser nos neurones dépassés et notre tellement délicat sens du beau. Scandaleux qu’une telle monstruosité puisse encore exister dans ce monde et pourtant… c’est là toute leur force !

Rarement, voire jamais, une telle surpuissance bruitiste sonique aura écumé la planète et survécu aussi longtemps. Borbetomagus a 34 ans d’âge ! 34 ans de vrombissement bruitiste fantastique et ouiap-ouaip-OUAIP, les pionniers d’une musique noise agressive bombardante. Et le pire, c’est qu’ils font ça de mieux en mieux en mieux en mieux. Soyons clairs : le niveau actuel de jeu du monstre atteint des niveaux de mélanges de fréquences télépathiques dévastatrices inouïes, non-entendues auparavant avec une force et agressivité hallucinante et dépassant tout, jouant plus fort, plus grand, plus intensément insensé à chaque nouvelle apparition. Aucun repos, aucune retraite dans le son de Borbetomagus actuellement. Après 34 ans de jeu en commun, la communication phénoménale au sein du trio dépasse toute tentative de mise en mots, si ce n’est qu’elle se traduit par une extraordinaire (vraiment EXTRAORDINAIRE !) mise-en-joie d’un vacarme se déroulant sans une milli-seconde de pause.

BORBETOMAGUS, par leur longévité, abnégation, évolution abrasive constante est l’un des groupes les plus importants de l’histoire musicale , point. L’excitation insensée que peut procurer le groupe en live, leur auto-déclaré SNUFF JAZZ décapant et incompromis, la balance de leurs instruments au sein de leur mur de son de stridence extrême en font une entité en tout point remarquable.

Au sommet de leur art/langage/articulations actuellement, BORBETOMAGUS a déjà atteint la stratosphère panthéonique du langage Noise, en sont des dieux-transcendantaux à qui l’on doit, avec furiosité, allégeance et électricité. Leur nouveau passage ici ne peut que nous remplir d’une joie exacerbée trépignante. Avec Borbetomagus, BIGGER IS BIGGER, BETTER IS BETTER et il n’y a aucun débat possible. Ils n’ont JAMAIS joué comme ils jouent actuellement. C’est pour dire.

Bienvenue aux vieux fans comme au nouveau venus. Borbetomagus est férocement et affreusement vivant. Scandaleux. Mais ici, on huuuuuuuuuuuuuurle TANT MIEUX ! C’est fabuleusement BEAU !Et oui, ici, on continue à plonger tête baissée et avec délectation au sein de ce merveilleux enfer sonique Borbetomagien. Une leçon du genre.

Hein ? T’as dit quoi ? C’est trop fort ?

… et un rappel ici :

BORBETOMAGUS


Formé il y a plus de 30 ans par trois figures de la scène downtown new-yorkaise, collaborateurs de Voice Crack et adulé par Thurston Moore de Sonic Youth comme par le compositeur minimal La Monte Young (découvreur de John Cale), Borbetomagus représente la démarche extrême et la puissance séminale de la musique free bruitiste. Leurs improvisations véhémentes additionnent strates métalliques, éruptions explosives de saxes pour une masse sonore ascendante, chaotique et ultime. Leurs performances accidentées et jusqu’au boutistes en font un groupe immanquable sur scène.

Véritable trio culte de la scène expérimentale new-yorkaise, en marge de la no wave alors balbutiante, Borbetomagus travaille depuis 1979 aux frontières du free jazz, de l’électronique et de la noise la plus violente. Composé de deux saxophonistes tordus (Jim Sauter et Don Dietrich) et d’un guitariste incendiaire (Donald Miller), ces enfants du vacarme montent plus que jamais le volume à fond, professant l’agression radicale et l’improvisation bruitiste, héritiers des hurleurs free à la Albert Ayler revu à la sauce postpunk dissonant.

Leurs concerts sont des expériences au sens premier du terme. Un chaos extrême et implacable. A voir, encore et encore, absolument !!!

Snuff Jazz ou la dissection violente d’un jazz mort.” – Metamkine

Plus d’infos : 


http://borbetomagus.com/