dimanche
29
mars
2015

MDOU MOCTAR + PASSEUR DE DISQUE

Concert

DIMANCHE 29 MARS – 21h00 (concert 21h30 !)

– Sonic Protest, Geneva #1 : Tuareg Rock/Blues Power Trio from the Desert + special dj set –

MDOU MOCTAR (Niger)
Mdou Moctar : guitare, voix
Madassane Ahmoudou : guitare
Ahmed Jabre Mahmoud : batterie
+
PASSEUR DE DISQUE :
Dj Rythme de Vie (Moi J’Connais/Bongo Joe) : set spécialement pensé pour l’occasion.

En collaboration avec Sonic Protest, France.

Superbe venue pour un superbe dernier dimanche de Mars ici à la cave12, avec la venue d’un combo venant tout droit de la communauté touareg du Niger et s’électrisant les oreilles avec la même veine/verve que Group Doueh, Group Inerane, etc…

Une très excitante venue, pour un vraiment excitant dimanche soir moite du désert en perspective ici, le tout enrubanné par un set-passeur de disques spécialement pensé pour l’occasion par un amoureux/spécialiste du genre, Cyril-Moi J’Connais Records.

Yeah et première d’une série de concerts organisés ici en étroite collaboration avec ce superbe Festival qu’est Sonic Protest à Paris (et ailleurs).

Dans le genre, très chaudement recommandé !!!

MDOU MOCTAR
Mdou Moctar est une star. 
Remarqué parmi les musiciens les plus originaux issus de la communauté touareg (Group Doueh, Group Inerane, Tinariwen, Bombino, …etc), Mdou Moctar arpente les rues, les scènes et les mariages d’Agadez pour jouer sa version bien rock du blues du désert, quitte à en bousculer un peu les codes.

Il tient le rôle principal du film Akounak Teggdalit Taha Tazouhai, remake de Purple Rain et premier film de fiction tourné en Tamacheq réalisé en doublette par Christopher Kirkley (Sahel Sounds) et Jérôme Fino (L’Improbable).

Véritablement mondiale, la musique de Mdou Moctar s’écoute en concert et partout dans le monde sur vinyle de Berlin à Portland et sur téléphone mobile d’Agadez à Tripoli.

Un véritable enchantement ayant déjà affolé à l’unanimité les scènes de l’Hexagone proche et accompagné d’un power-trio-du-désert irrésistible.

« Une batterie épileptique, deux guitares stratosphériques, alimentent un groove implacable, impeccable. Mdou Moctar, sourire en coin, irradie. À Agadez, la ville où les guitares sont reines, Mdou Moctar est l’un des nouveaux princes. Sa musique, c’est
la bande-son d’une jeunesse partagée entre la mémoire des sables et le présent
numérique. C’est cela que raconte sa guitare électrique, une histoire qui s’inscrit
dans les traces des ishumars, ces aînés que sont Tinariwen. Comme eux, comme toutes les musiques du désert, Mahamadou Souleymane (l’état-civil de Mdou Moctar) a conservé des éléments de la tradition, ce groove lancinant, obsédant, du tindé.
Comme la plupart, son chant peut être poignant, imprégné du blues sahélien. Comme beaucoup, il est parti en Lybie, en est revenu armé de nouvelles intuitions pour sa guitare.

À vingt ans, le jeune Touareg se fait remarquer avec “Anar”, une ballade auto-
tunée qui passe de portable en mobile via Bluetooth, avant de tourner via le net dans
l’Afrique de l’Ouest… Le label Sahel Sounds se met sur la piste de ce morceau improbable.
Le buzz se poursuit d’ailleurs via deux sélections intitulées Music For Saharan Cellphones, sur Sahel Sounds, avant en 2013 la parution de son “vrai” premier album, “Alefan”. Pas de doute son espèce de mixture, un psyché rock – raw funk ?! – joué par un power trio, le distingue sur la scène régionale, pourtant bien achalandée dans le genre (de Bombino jusque Group Doueh).
Son petit twist à lui : le goût pour les boucles électroniques. Mais aussi une personnalité qui tranche, dans cet univers souvent disert. » Jacques Denis

Plus d’infos :
http://sahelsounds.com/mdou-moctar/
https://www.youtube.com/watch?v=jYJGP0FBaT0