dimanche
27
octobre
2013

STEVE GUNN & BAND + 
PAUL METZGER + 
CHRIS FORSYTH

Concert

La cave12 à L’ECURIE (#357)

ECURIE DE L’ILÔT 13 – 14, RUE DE MONTBRILLANT

DIMANCHE 27 OCTOBRE – 21h00 (concerts 21h30 !)
– 3 excellent avant-strings, avant-songs, avant-raga, avant-folk, avant-hypnotic/electricity & more US solo compositions & explorations –

STEVE GUNN & BAND (Usa)

Steve Gunn : voix, guitare amplifiée

Tommy Denys : basse

Erik Heesterman : batterie


+


PAUL METZGER (Usa)


banjo à 21 cordes, préparations


+


CHRIS FORSYTH (Usa)


guitare électrique solo

///

CONCERTS 21h30 PRECISES !!!

Excellent et de haute qualité dimanche « à cordes » en perspective avec trois actes-solos fortement habités, incontournables, hautement acclamés et aux univers uniques et personnels de la scène avant-folk, avant-raga & avant-psyché, hypnotic & more de la scène US : Steve Gunn d’un côté et ces formidables compositions/chansons étendues, Paul Metzger de l’autre, véritable maître-sorcier virtuosistique inégalable d’un banjo à 21 cordes et autres préparations et enfin Chris Forsyth (ex-PEEESSEYE) et ses majestueusement hypnotiques et étirées compositions électriques.

Bref, une formidable soirée de genre, avec les « cordes » comme point d’ancrage central et un parfait aperçu de l’underground-à-cordes ricain actuel avec une palette d’approches superbement diversifiées et complémentaires.

Dans le genre, fortement recommandé.

Ordre de passage non défini.

Ordre de passage non défini et CONCERTS à 21h30 PRECISES !!!


STEVE GUNN


Guitariste et chanteur basé à New-York, Steve Gunn a, depuis 15 ans, produit un impressionnant volume d’enregistrements hautement acclamés par les critiques spécialisés du monde entier, que cela soit un solo, duo ou en groupe. Son projet GHQ avec le batteur John Truscinski représente une borne-jalon clé de l’approche guitaristique contemporaine, résolument tournée vers le futur et ses nombreuses apparitions solos autour du globe depuis quelques années en ont fait un musicien extrêmement suivi et apprécié par un noyau dur de fans fervent.

S’inspirant des catalogues de Robbie Basho, Sandy Bull, Michael Chapman, Sonny Sharrock entres autres titans de la chose guitaristique, Steve Gunn a solidement traité ses inspirations en un courant/flux/jeu propre hautement singulier et avec une virtuosité confondante. Ami et collaborateur assidu de héros tels que (le regretté ) Jack Rose, Tom Carter, Meg Baird ou le fantastique vétéran Michael Chapman, la musique de Steve Gunn a évoluée de manière disciplinée vers un son-blues déconstruit et discursif, à la fois transcendant et méthodique et avec sa propre signature personnelle et indélébile. Country blues du Delta, free jazz extatique, psychédélisme ainsi que musique Gnawa ou Carnatique (sud de l’Inde) se déploient/révèlent continuellement aux oreilles attentives tout le long de ces compositions étirées.

Auteur de nombreux albums-clés, (dont l’excellent solo Boerum Palace en 2009, ou encore Sand City (2010) et Ocean Packway (2012)), cet avec un tout nouvel album, déjà encensé par les critiques, Time Off (sur le label Paradise of Bachelors) que Steve Gunn redébarque à la cave12-nomade ce soir. Un puissant art de la chanson avec un style imposant, équivalent à son impressionnant jeu de guitare, un penchant pour tisser des récits de voyages randonnant entre la ville/l’urbanité et des régions plus sauvages, une écriture à la puissance rythmique et évocatrice plus corporelle/organique et chaleureuse que cérébrale : Steve Gunn bâtit des chansons/compositions semblable à des vaisseaux exploratoires les ouvrant sur d’incessants remaniements mécaniques et vivant à l’intérieur au travers d’incessantes permutations improvisées.

Une musique aux strates lumineuses, en évolution constante, atteignant des sommets sur ce superbe dernier album, plaçant Steve Gunn au sommet de son jeu, à la fois enracinés dans des traditions vernaculaires et résolument avant-gardistes, entre pastoralité, americana et approche réellement unique.

C’est accompagné d’un mini-band (basse électrique + batterie) que Steve Gunn se produira ce soir.

Dans le genre, hautement recommandé.

PAUL METZGER


Extraordinaire et magistral instrumentiste américain ayant développé un jeu merveilleusement unique sur un banjo à 23 cordes (!) hautement modifié et bricolé/préparé, le fantastique Paul Metzger délivre un fabuleux mélange de vieux blues-jalons, de ragas et de compositions demandant une profonde/hautement attentive écoute, s’immisçant tel le vent au plus profond de nos oreilles internes. Semblant sans limite sur un tel instrument, ce vagabond cosmique et solitaire de la scène US, peut, en situation live, également inclure dans son jeu des rapides et percussives ponctuations métalliques capables d’époustoufler l’auditoire. Jouant sur les deux tableaux, Paul Metzger plonge l’auditeur à l’intérieur de lui-même avant de l’extirper hors de lui même par de soudaines interventions de jeu furieuses.

Contrôlant son instrument à la perfection, atteignant parfois la stratosphère, performeur aguerri à l’esthétique maximaliste et un formidable sens de l’aventure bricolée, avec 30 ans de carrière à son actif, Paul Metzger délivre une musique au style austère et verbeux à la fois, superbe mélange d’élégance et de rustique.

C’est accompagné d’un excellent dernier album, « Tombeaux » sur le label Nero’s Neptune, alchimie fabuleuse rassemblant la musique de, entres autres, ces ancêtres musicaux Appalaches, du guitariste Django Reinhardt ou encore du joueur de cithare classique Nikhil Banerjee, tissant un incomparable et hautement individuel style ne ressemblant qu’à lui-même que Paul Metzger redébarquera ce soir à la cave12-nomade. Pincements de cordes éblouissants et concis sur les cordes principales du banjo, et production simultanées des textures rythmiques et/ou droniques sur les nombreuses cordes ajoutées à son instrument créent, transcendent et étendent un lexique aux similarités certaines d’un, par exemple, John Fahey ou Sandy Bull, mais s’étirant irrémédiablement vers un univers insulaire et séparé, le tout de manière entièrement organique.

 Un musicien hors-pair et dans le genre et encore une fois, hautement recommandable.



CHRIS FORSYTH


Excellent guitariste de la scène underground ricaine, les compositions hautement hypnotiques de Chris Forsyth assimilent textures art-rock, folk, blues et autres influences expérimentales pour donner corps à des abstractions cosmiques de toute première tenue, résonante et incisives à souhait, réduisant ces influences musicales à ces bases hypnotiques les plus élémentaires. Acteur-clé (et déjà reçu ici par le passé) de la scène underground/expérimentale US que cela soit au sein du totalement jeté combo ricain PEEESSEYE ou en collaboration avec des noms tels que Steve Gunn (justement), Bill Orcutt, Rhys Chatham, Meg Baird, Tetuzi Akiyama, Nate Wooley, etc… il est auteur de superbes albums solos acclamés par les critiques, dont les récents « Kenzo Deluxe » sorti sur l’excellent label ricain Northern Spy et « Solar Motel » sur Paradise of Bachelors (même label que Steve Gunn) .

Bref, Chris Forsyth développe un jeu stylistique érudit, traçant un chemin savant au charme destructible, vacillant entre violence et élégance avec une égale mesure. Ensorcelant, transcendant & « Killer on every level. » (Foxy Digitalis) et ouaip, également hautement recommandable.


Plus d’infos :


STEVE GUNN :

http://steve-gunn.com/

http://stevegunn.tumblr.com/

PAUL METZGER :

http://paulmetzger.net/

http://qujunktions.com/artists/paul-metzger

CHRIS FORSYTH :


http://www.thechrisforsyth.com/