mercredi
19
février
2014

TETUZI AKIYAMA + O’DEATH JUG

Concert

MERCREDI 19 FEVRIER – 21h00 (concerts 21h30 !)

– Hypnotic Electric Boogie Guitar Solo from Japan & French Ghost Blues Guitar Duo –

TETUZI AKIYAMA (Japon)

Guitare électrique

+

O’DEATH JUG (France)

Christophe Langlade : guitare électrique

Michel Henritzi : guitare électrique

Retour du guitariste japonais Tetuzi Akiyama ici, figure de proue/essentielle de la scène expérimentale tokyoïte et nippone depuis plus de 15 ans. Déjà reçu ici en situation/propositions à chaque fois diamétralement contrastante/différente, ce soir, c’est en version Electric Boogie qu’il débarque, son projet le plus hypnotiquement rock’n roll, sale et authentique qui soit. Il nous avait gratifié d’un tel concert électrique en… 2005 et le souvenir de ce riff boogie tiré et répété à l’infini (ou tout du moins pendant une quarantaine de minutes d’extaaaase graduelle totale) est resté profondément gravé dans nos mémoire comme étant l’un des moments les plus forts de la longue histoire des concerts cavedouziens. Pratiquement 10 ans plus tard, après moult sons ayant coulé dans les oreilles et après avoir reçu Tetuzi dans maintes autres configurations, la joie et le plaisir de replonger dans la suite des explorations boogies actuelle de Monsieur Tetuzi Akiyama nous remplit d’une joie impatiente de curiosité non-dissimulée. Un fantastique hommage au rock’n roll stripped down le plus pur.

Et en première partie, débarquant avec Tetuzi, O’Death Jug, duo de blues fantomatique entre Michel Henritzi (LE grand spécialiste hexagonal du Japon expérimental/underground) et Christophe Langlade, pensé comme un tendu hommage au feedback/larsen-blues.

Tetuzi Akiyama (guitare)

Downtown Tokyo, la musique de Tetuzi Akiyama est décentrée de la tradition japonaise, jouée dans l’écoute d’albums d’importation de rock psychédélique made in USA, de krautrock et de blues. Sa musique s’est formée là, non pas dans la répétition de ce qui constitue formellement ces musiques, mais à la recherche de l’esprit qui les animait. La musique de Tetuzi Akiyama creuse de façon radicale dans une vision abstraite de la musique du Deep south. Si son jeu peut s’approcher de cette musique, c’est à la manière de John Fahey, dans un jeu de déconstruction systématique et dissonant.

« Don’t forget to boogie », hommage hypnotique à Canned Heat et John Lee Hooker, endless boogie électrocuté, étiré jusqu’au bout de la nuit comme la musique de Henry Flynt pouvait l’être. Riffs abrasifs d’une guitare distordue, emboutissant un temps suspendu, éternel, mystery train rythmique traversant un paysage sonore électrique. La musique de Tetuzi Akiyama est sensuelle autant qu’elle est brute, jouée à l’os, doigts dans les cordes, corps à corps. Une idée du blues qui n’est d’aucun revivalisme, ni tradition rejouée, juste l’esprit et la vibration de cette foutue note bleue. Un grand bluesman moderne. (Michel Henritzi)

Tetuzi Akiyama a joué avec Taku Sugimoto, Otomo Yoshihide, Keiji Haino, Tom Carter, Greg Malcom, Alan Licht, Noël Akchoté …

O’Death Jug

O’Death Jug est un duo de guitares avec Christophe Langlade et Michel Henritzi. Guitares jouées entre abstract blues et feedback(s) d’une americana rêvée, dans l’écho de Charalambides ou Hugo Race. Songs mélancoliques et métalliques, moins un hommage à Charley Patton qu’au feedback d’un ampli, cette poésie abstraite du larsen.

Michel Henritzi (guitares, lapsteel) a joué avec Tetuzi Akiyama, Rinji Fukuoka, Junko (Hijokaidan), A Qui Avec Gabriel, Mattin, Jerome Noetinger … Membre du groupe noise Dustbreeders.

Christophe Langlade (guitares) joue un blues primitif sous le nom de Cotton Wood. Il a ouvert plusieurs concerts pour Marissa Nadler, Pete Ross, Pascal Briggs, Sir Richard Bishop et Wovenhand.

Plus d’infos :

TETUZI AKIYAMA :

http://www.japanimprov.com/takiyama/

O’DEATH JUG :

http://odeathjug.bandcamp.com/