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LUNDI 03 AVRIL - 21h30

MAGIC PEOPLE (Usa)
Dave Utzinger : Voix, claviers
John Manson : Voix, batterie
Rev. Al Deaderick : Claviers, theremin
Winston Braman : Basse
Gabi Aguilar : Flûte, maracas

Une curiosité-énigme dont nous ne savons pas grand chose ici. Un disque-démo 4 titres suffisamment intrigant en tout cas pour qu’on se laisse justement intriguer par cette proposition rock bizarroïde, aux synthés hybrides, à l’esprit déconstruit et aux rythmiques saccadées. Un combo bostonien formé tout récemment pour une sorte du punk disco de science-fiction ou de série Z ? ... et des paroles jouissivement tordues et anti...

On songe parfois aux Residents ,la ville de Boston dit qu’ils sont capable de faire suer un public... alors tentons-les. Nous en saurons forcément plus après.

Et voilà ce qu’eux-même en disent en tout cas :

« En 2005, John Manson était prêt pour un nouveau futur. Vétéran aux yeux d’aciers de la scène noise-art de Boston (Neptune, etc...), il a été batteur, chanteur, performeur, raconteur et le temps était maintenant venu de devenir un Visionnaire. Il a recruté les compositions émotives et les prestidigitations floues des sorciers-claviers David Utzinger et Rev. Al Deaderick, et les trois ensembles allongèrent de longs tapis pour un bon banquet rock. Mammouths, lapins, chauve-souris et crevettes d’eau salées furent tous fêtés. Les concerts live donnés à Boston éblouirent le public et choquèrent la presse par leur danse unique d’espoir et d’horreur. C’est là que Winston Braman devint accro et demanda à jouer de la basse. A la fois tenancier de bar et charpentier, sa basse déversa une fondation concrète sous le groupe et polissa l’acte pour une brève et étonnante tournée de survie érotique sur la côte ouest américaine. Peu après, l’adorable Gabi Anguilar fut ajoutée pour finaliser le spectre avec sa gracieuse manière de jouer de la flûte. Ensemble ils enregistrèrent un album qui devrait sortir prochainement. L’album comprend 10 chansons parlant de la gloire de la préhistoire, d’un futur dystopique et des sales bêtes rampantes du présent. Un épais message codé rock synthétisé, s’approchant de Silver Apples accouplé à Suicide. On songe aussi par moments aux Residents.

Le poulpe noir dérive lentement pour encercler l’esprit de l’homme fou. »
Plus d’infos :
http://www.misterrecords.com/magicpeople/


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