Figure culte-légendaire & centrale-majeure-capitale avec l’une des voix les plus distinctes et uniques de la scène « heavy music » internationale (membre-central des entités sur_cultes Mayhem et Sunn O))) entre autres… ), le hongrois ATTILA CSIHAR vient de sortir un intensément envoûtant album solo porté aux nues par la presse spécialisée ( « Void Ov Voices : Baalbek » sur Ideological Organ, label de son long comparse/complice Stephen O’Malley) pour une forme de musique ritualistique enregistrée live sur le site archéologique millénaire de Baalbek au Liban qui a profondément transcendé, transfiguré et bouleversé ATTILA.

Une longue transe méditative à la magie sur_puissante totalement aimantante, fabuleux trip mystico-rayonnant et englobo_écrasant à la fois, emplit de blocs de voix/sons rauques et oscillants se développant sur des drones évoluant en un mur sonore de loops_boucles vibrants totalement absorbants, qqppart entre réverbération distante de l’ancienne poésie dévotionnelle grecque, rituels païens romains, chants byzantins, musique sufi ou cultes bouddhistes.

Un mélange incroyablement dense et englobant de musique sacrée et de drones_sub_bass dévorants par l’une des figures musicales les plus passionnantes de la scène musicale actuelle et à la vision créative sans pareil.

Absolument recommandé.

Avec, en première partie de soirée, une parfaite entrée en matière avec le « Requiem pour un caddie » du musicien_performer français SHANTIDAS (membre-guitariste de l’excellent groupe doom_rock_noise_métal_psyché ALUK TODOLO) pour charriot (en métal) de supermarché sonorisé_yeah!

Sapé comme un survivant de l’apocalypse façon New York 1997,  SHANTIDAS use de tout un tas d’objets, de la barre de fer au cric en passant par le cran d’arrêt, pour maltraiter le caddie de récupération, symbole évident d’un consumérisme galopant auquel le musicien_performer va jusqu’à s’enchaîner, affrontant la bête à bras le corps au gré d’une soundtrack dystopique de drones et de percussions métalliques, accompagné de gerbes de fumée… … pour finalement la terrasser, la piétiner et la laisser mourir dans un râle : l’humain a repris ses droits, tandis que le public en a pris plein les tympans dans une intense atmosphère irradiée des plus magnétiques.
Ou comme une parfaite mise-à-mort bruitiste_noise du capitalisme_yEaH!
Parfait avant le set total_immersion d’ATTILA CSIHAR.
Le tout enrubanné comme il se doit par les passages de disques deeep_tripstics de IANNE & BAMBA TRISTE.

Plus d’infos:
ATTILA CSIHAR:
https://saturnusproductions.com/
https://ideologicorgan.bandcamp.com/album/void-ov-voices-baalbek
SHANTIDAS:
http://shantidas.com/2019-shantidas-requiem-pour-un-caddie.html