CASPAR BRÖTZMANN MASSAKER
ConcertLa cave12 au KAB (#54)
USINE – 4, PLACE DES VOLONTAIRES
LUNDI 14 JUIN – 21h00 (concert 21h30 !)
! ULTRA-CULT DEUTSCHLAND MASSAKER BAND RENAISSANCE !
CASPAR BRÖTZMANN MASSAKER (Allemagne)
Eduardo Delgado-Lopez : basse électrique
Danny Lommen : batterie
Caspar Brötzmann : guitare électrique, voix.
Attention ! Pour les connaisseurs voici une affiche-surprise d’un calibre fabuleux : le retour, après 10 ans de silence, du CASPAR BRÖTZMANN MASSAKER.
Un power trio d’une intensité phénoménale (guitare-basse-batterie + chant), formé en 1987 dans un Berlin encore divisé et le mythique Kreuzberg rebelle, véhicule-bombe pour son leader incandescent, le foudroyant guitariste Caspar Brötzmann (fils, pour la petite histoire d’un autre pionnier-guerrier musical, le Machine Gun saxophoniste, Peter Brötzmann). Considéré à l’époque comme un extraterrestre virtuose guitaristique, d’une sur-puissante intensité, Caspar Brötzmann rassemblait dans son travail l’esprit et la puissance des traditions allant du métal au free jazz. Une approche et un jeu bombastic-plongeant agrémenté d’un chant menaçant, entre pulsation métallique, blues et free music. Certains allaient jusqu’à dire qu’on avait plus vu un tel jeu depuis Hendrix. Encensé et grande influence pour des groupes tels que Helmet, Sonic Youth, Pigface… Caspar Brötzmann délivre d’’immenses blocs sonores aux textures, attaques, timbres, etc… infinis, rassemblés en un apocalyptique champ de bataille, avec une batterie et une basse plombante. Un néo-primitivisme adulé à l’époque, provenant du même berceau que Neubauten ou Deutsche Amerikanische Freundschaft. De longues collaborations avec d’autre mythes-esprits cousins tels que Diamanda Galas ou Jim ’Foetus’ Thirwell devraient finir de camper le personnage.
Un trio définitivement mythique, viscéral, urgent et immédiat, plus proche de Cabaret Voltaire et du No Wave que du polissage mainstream (l’anti Pat Metheny ou Joe Satriani par excellence), et refusant de se calfeutrer au sein d’une étiquette précise : ni rock, ni punk, ni indus, ni no-wave, ni free music, ni métal… un peu de tout ça, oui, mais surtout l’instinct premier au centre des préoccupations et une réelle attention à l’atmosphère musicale. Une atmosphère décibelesque, noise et tonitruante. Et un désir formidable de jouer live, sur scène.
10 ans après, la question se pose forcément. Qu’en est-il aujourd’hui ? Aux dires de certains, il semblerait que ce soit le meilleur line up jamais réuni par Brötzmann. Jugeons sur pièce/place, mais surtout réjouissons nous d’une telle venue. Historique renaissance et cette intenable curiosité de voir de quoi le MASSAKER est aujourd’hui fait.
Plus d’infos :
http://www.myspace.com/casparbroetzmannmassaker