lundi
13
novembre
2006

Kapital Band 1

Concert

LUNDI 13 NOVEMBRE – 21H30

KAPITAL BAND 1 (Allemagne/Autriche)
Nicholas Bussmann (Allemagne) : dispositif électronique
Marin Brandlmayr (Autriche) : batterie, percussion

La rencontre entre l’excellent et impressionnant de précision batteur de Radian, Martin Brandlmayr [radian, trapist, autistic daughters] et Nicholas Bussmann [Alles3, white hole, ich schwitze nie].

Un format musical revendiqué comme pop ou funk, ou alors une manière dépouillée de re-formater la pop ou le funk, le duo KAPITAL BAND 1 aime à jouer avec les étiquettes et les pistes brouillées. C’est cristallin en surface, précis par moment et nerveux à l’intérieur. Une musique délicatement grouillante et fourmillante, entre une batterie métronomique volubile et des surimpositions de couches/touches/fractionnement électroniques.

Nicholas Bussmann et Martin Brandlmayr sont deux des plus actifs musiciens de l’axe Vienne – Berlin.

Ils se sont rencontrés en 2002 et ont commencé à faire des concerts sous différents noms, développant constamment leur propres idées musicales. Rapidement, ils découvrent qu’ils partagent les mêmes feelings à propos de choses qu’ils appellent eux-même (non sans ironie) « pop » ou « funk ». On ne trouvera aucun morceau « régulièrement » pop là-dedans, mais dans un sens mathématique, le travail de KAPITAL BAND 1 pourrait être vu comme une fraction de la pop – de la pop qui d’une certaine manière serait totalement réduite à son idée de base et offrant de l’espace pour de nouvelles esthétiques.
Quoi qu’il en soit, tous ces termes classiques sont plus utilisés en tant que paramètres plus ou moins cachés dans le système délicatement coordonné de KAPITAL BAND 1 qui deale avec un concept global incluant musique, performance, photos, concepts de pochettes et plus.

Une approche documentée sur le label autrichien Mosz (petit cousin de Mego) et une forme de groove minimal agrémenté d’adjonctions de particules numériques navigant entre esquisses mélodiques et abstractions bizutées. Ou une sorte du funk isiolatoniste et décharné. Suffisamment questionnant et fourni en tout cas pour tenir l’oreille en alerte/haleine constante.