mardi
1er
avril
2008

MARISSA NADLER + CHRISTINA CARTER

Concert

La cave12 au KAB #5

MARDI 1er AVRIL – 21h00 (concert 21h30 !)

!DEUX SOLOS !

MARISSA NADLER (usa)
Voix, guitare
+
CHRISTINA CARTER (usa)
Voix, guitare électrique

En co-prod avec le KAB

Deux hautes personnalités féminines aux identités fortes et particulières et deux voix aussi marquantes qu’originales indissociables du mouvement free/freak folk américain pour deux solos aux approches foncièrement différentes, mais ô combien complémentaires.

Une belle soirée US au féminin en perspective avec deux représentantes de marque pour un excellent aperçu de la scène psyché/folk underground américaine.

CHRISTINA CARTER
Moitié féminine du duo iconoclaste et historiquement marquant Charalambides, Christina Carter explore depuis plus de 15 ans les sphères étranges situées quelque part entre le subconscient et l’état d’éveil. Elle glisse subrepticement au sein de ses territoires à l’aide d’une voix affirmée ou discrète, compréhensible ou pas, et avec une guitare dronique-psychédélique omniprésente. En solo, elle appuie encore plus ses explorations, laissant libre cours à ses incantations fragiles et brûlantes d’ardeurs existentielles. Chants éthérés conscients de leurs fragilités permanentes, Christina Carter est une icône discrète et invisible de la scène underground américaine depuis presque 20 ans, aux performances souvent qualifiées de captivantes et d’angoissantes, assumant une fragilité magnétique liée une quête spirituelle fertile et infinie.

Un jalon essentiel et quasi précurseur du renouvellement psychédélique américain.

Plus d’infos :
http://www.kranky.net/artists/carterc.html

MARISSA NADLER
Derrière CocoRosie ou Joanna Newsom, le jeune folk produit désormais à la chaîne ses excentriques réglementaires, ses sauvageonnes dociles. On avait déjà connu telle avalanche lors du triomphe de Björk : laborieuses suiveuses que le ressac emporta. Avec sa voix de pythie pétée et ses mélodies tricotées dans les rêves cotonneux, MARISSA NADLER pourrait ainsi faire partie de ces Castafiore du dimanche, de ces sages follasses. Mais comme chez disciples du folk psychédélique de Vashti Bunyan, l’étrangeté de l’Américaine n’est jamais une pose, un jeu de rôle : d’une beauté désolée, admirablement mise en scène par le grand Greg Weeks (Espers), ce nouvel album ne rend pas seulement hommage par son titre à Leonard Cohen. Il partage également avec les chansons du Canadien sa liberté de jeu, son goût pour le dénuement épicurien, sa façon rare de rendre sensuelle la solennité.

Plus d’infos :
http://www.marissanadler.com/

La cave12 au KAB de l’Usine
4, Place des Volontaires