lundi
21
février
2011

TERMINAL HZ + MONNO + MIR

Concert

La cave12 au KAB (#66)

USINE – 4, PLACE DES VOLONTAIRES

LUNDI 21 FEVRIER – 21h00 (concert 21h30)
– 3 ARTILLERIE LOURDE CONCERT –
TERMINAL HZ (Japon/Australie)
David Brown (Australie) : guitare
Sean Baxter (Australie) : batterie & percussions
KK Null (Japon) : électronique & voix
+
MONNO (Ch/Allemagne)
Marc Fantini : batterie
Derek Shirley : basse
Gilles Aubry : électronique, synthétiseur & enregistrements environnementaux
Antoine Chessex : sax à traves ampi
+
MIR (Ch)
Daniel Buess : batterie
Papiro : guitare, basse
Michael Zaugg : orgue/synthétiseur

En co-prod avec le KAB

Attention ! Gros lundi soir artillerie lourde, avec 3 combos HEAVY-NOISE, passant de l’impro brutale-sauvage à des plages franchement rock-dur-et-puissant.. une trilogie dévastatrice au niveau sonore jouissamment conséquent et qui ne peut que réjouir les amateurs de gros flux-magma décibelesque. Excitante soirée pour tout ceux qui aiment quand ça défrise dans la sono. Et il y en a !

Ordre de passage non défini.

TERMINAL HZ
Etonnante et très excitante combinaison sur le papier, mettant en scène 3 des plus innovateurs personnages de la scène musicale orientale. Le légendaire-iconique japonais KK NULL (from Zeni Geva) aux prises avec deux formidables « vétérans » de la scène expérimentale australienne, David Brown et Sean Baxter (du fameux trio avec Anthony Pateras entres autres). Trio rarissime, ayant déjà eu l’occasion de jouer ensemble UNIQUEMENT en Australie dès le milieu des années 90… et débarquant donc pour la première fois en Europe. Un set brutal, incompromis, mêlant improvisation, musique concrète moderne, noise abstrait et créant une expérience sans aucun doute viscérale dans le champ des possibilités soniques contemporaines.
Radical et fort, très certainement.

Plus d’infos :
David Brown : http://www.candlesnuffer.org/bio.php
Sean Baxter : http://www.myspace.com/seanbaxterimprov
KK NULL : http://www.kknull.com/

MONNO
MONNO c’est 3 suisses romands et un canadien désormais basé à Berlin, avec un mot d’ordre clair : du bruit, du bruit et encore du bruit avec un saxophone, un laptop, une batterie et une basse. Et si on pourrait être étonné de voir MONNO logé à la même enseigne que les références en matière de hardcore de tout poil que son les labels Neurot, Hydra Head, Escape artist et Tumult, il faut souligner que le groupe partage clairement des affinités sonores avec cette lignée de brutes. On notera aussi des concerts un peu partout en Europe avec des groupes comme Isis, Lightning Bolt ou Melt Banana.

Plus d’infos : http://www.soundimplant.com/monno

MIR
A l’écoute de MIR, notre esprit se tourne inévitablement vers les meilleures plages des martèlements inamovibles conspirées par des groupes aussi cultes que Faust, les Swans ou plus proche de nous le Brise-Glace de Chicago (avec Jim O’Rourke). Une musique hypnotique et dense, un rock rythmiquement minimal/répétitif et surtout physique, un son brut et peu de compromis. L’esprit et les sons jetés là sonnent intrinsèquement justes, non pas un hommage fantomatique mais une réel corps à la matière habitée, turbulente et dense, incluant d’étranges sons des mouvances no-wave, du noise, de l’industriel, de l’improvisation, du free-rock, etc…

MIR est né en 2005, créé par un groupe de jeunes musiciens qui a toujours refusé de bien se comporter. Bien que venant de différents backgrounds, au moment de leur rencontre ils avaient acquis les trois une bonne expérience dans le champ de la musique expérimentale et étaient en train de chercher une voie pour utiliser ces paramètres dans le contexte d’un trio rock basique qui s’est rapidement réduit à la configuration suivante : une batterie (Daniel Buess), une guitare/guitare basse (Papiro) et un orgue/synthétiseur (Michael Zaugg).

Quelques fois durant plus de 10 minutes par morceaux, la plupart de leur musique rugit/gronde du début à la fin tandis que des spirales électroniques flottent sur une section rythmique hypnotique, évoquant des désastres astronomiques et des rencontres avec des êtres para-dimensionnels. Les instruments sont utilisés dans une forme primitive voire brute et les musiciens se concentrent plus sur les sons et leurs significations rythmiques pour la composition, dispersant des dissonances partout et laissant les harmonies jouer seulement un rôle secondaire.

Une musique à écouter fort et à un degré zéro de gravité. Ou mieux, à goûter en concert.

Plus d’infos : http://atreeinafieldrecords.com/index.php?dest=artist&art=9