dimanche
22
novembre
2015

THOMAS TILLY + MOHAMMAD + MONARCH !

Concert

DIMANCHE 22 NOVEMBRE – 20h30 (concerts 21h00 précises !!!)

– ACCUEIL AKOUPHÈNE FESTIVAL, SOIR 3 –

THOMAS TILLY (France)

Field Recording – Electroacoustique

+

MOHAMMAD (Grèce)

Chamber Doom

+

MONARCH ! (France)

Extreme-Slow-Doom

Emilie Bresson / voix – électronique

Shiran Kaidine / guitare

Stéphane Miollan / guitare

Michell Bidegain / basse

Benjamin Sablon / batterie

Semaine Akouphène ici où la cave12 reçoit/acceuille donc, comme chaque année, ce Festival en quête de diverses torsions sonores. Bienvenue à eux !

ACCUEIL AKOUPHèNE FESTVAL, SOIR 3 : 

Profitant des atouts de la salle de la Prairie dans laquelle La Cave 12 accueille le festival, Akouphène propose pour cette dernière soirée une plongée tous ballasts remplis dans des limbes soniques propices à la méditation – voire même à la transe – afin de lutter les effets du syndrome affectif saisonnier. Les trois projets présentés sculptent tous le son à leur façon, au plus près de l’onde.

THOMAS TILLY / Field Recording – Electroacoustique

Thomas Tilly est un musicien utilisant le microphone et le haut-parleur comme principaux instruments de création. Centré sur l’étude de l’environnement sonore et sa confrontation avec l’espace dans lequel il existe, son travail emprunte autant à la recherche musicale expérimentale que scientifique. Dans sa démarche, l’écoute reste centrale au détriment de toutes formes de représentations. Ce qui se passe sur le terrain doit être interprété puis transmis à l’auditeur dans des conditions d’immersion totale, la subjectivité de cette restitution résidant dans le sensible plutôt que dans une mise en oeuvre technique complexe. Toujours connectées à l’idée d’un autre « possible musical », ses pièces sonores, diffusions, ou installations, sont les fruits d’études où la recherche tente de supplanter l’esthétique. C’est l’exposition de l’onde sonore qui est importante. La relation aux espaces naturels, à l’architecture (dont le rôle est prédominant dans le sonore), ou encore à l’urbanisme, deviennent des axes de recherches privilégiés, et leur appréhension dépasse souvent la seule pratique de l’enregistrement du son.

http://www.fissur.com

MOHAMMAD / Chamber Doom

Nikos Veliotis / violoncelle – électronique

Ilios / oscillateurs – électronique 

Adeptes d’un doom de chambre monolithique taillé dans une étoffe d’une noirceur extrême, Mohammad – désormais en duo – pratique le sur-mesure, tant dans la confection de ses outils (instruments préparés, faits-main, logiciels custom) que dans l’élaboration de pièces où le jeu des textures, des intermodulations de fréquences basses et les combinaisons esthétiques émanant d’univers éloignés de prime abord (noise, folk, électroacoustique, métal) contribuent à rendre une image riche et puissante, qui se décline sur plusieurs plans et suggère une épaisseur palpable, une matérialité arrachée aux cordes du violoncelle de Nikos Velliotis, dont la maille s’étire au risque que les coutures cèdent pour coller au plus près à la surface des drones d’Ilios et épouser les reliefs apportés par les enregistrement de terrain. Cathartique, Mohammad module lentement son drame au gré des propriétés sonores acoustiques de ses instruments et de l’environnement dans lesquels ils interviennent.

http://www.mohammad.gr

MONARCH ! / Extreme-Slow-Doom

Emilie Bresson / voix – électronique

Shiran Kaidine / guitare 

Stéphane Miollan / guitare

Michell Bidegain / basse 

Benjamin Sablon / batterie

Parmi les groupes les plus obscurs de la scène hexagonale, Monarch ! étonne par son approche singulière de la musique chère à Satan, se glissant dans les failles des sonorités du Malin, au plus près de ses aspérités. Artisans depuis une quinzaine d’années d’un doom dense et monolithique émaillé de litanies aussi maléfiques qu’envoûtantes, ces adeptes de la transmutation de l’or en plomb – proclamés groupe de métal le plus lent – emportent patiemment l’auditeur dans les méandres du culte qu’ils vouent au riff, ombre sonore commune aux forces crépusculaires qu’ils invoquent au cours d’un cauchemar rituel solennel. Une musique qui se laisse appréhender tant par les références et les étiquettes chères au métal que par l’expérience brute de sa puissance sonique et de la maîtrise avec laquelle ce quintet de Bayonne dirige le flux de son déluge de décibels. 

https://profoundlorerecords.bandcamp.com/album/sabbracadaver