HELL_YEAH !

Retour de Kevin Drumm ici qui nous avait affublé d’un solo absolument TERRASSANT/DÉMONIAQUE ici en Juin 2014 allant chatouiller notre sono dans ses recoins les plus profonds, faisant chanter le mécanisme interne des subwoofers, créant des pressions basse-acoustiques sur_oppressantes/physiques nous tritouillant les tripes, intestins, narines, cortex, colonne vertébrales, etc… nous envoyant des sur-aigus s’infiltrant au plus profond de nos tympans en vibrations constantes, puis des coups de massues/poings alternés avec des retenues parasitées hantées d’électricités, des rampements sourds-droniques, une cave12 risquant de s’effondrer/nous tomber dessus à chaque puissant virages/à-coups du bonhomme… bref, Kevin Drumm nous avait offert ici une sorte de long concert « best of » hallucinant, se baladant avec une maîtrise diabolique sur tout le spectre sonore et les intensités de volume (du silence-souffle à l’explosion nucléaire), le tout avec un savoir-faire renversant.

Le Maître revient donc ce soir , 2 ans après, ayant entre temps encore et encore sortis une pléthore hallucinante de disques/enregistrements tous aussi passionnants et réussis les uns que les autres, continuant à affiner son univers intensément infini.

Un des génies les plus purs et absolus d’un radicalisme musical défiant les genres et le temps, affirmant depuis plus de 15 ans un langage musical unique, dense, puissant, physique, incroyablement anti-carriériste et franchement extraordinaire quoi qu’il fasse, de strates/accumulations électro-acosutiques à des approches ambient sur-tendues ou à ses monumentaux flux/murs sonores in your face, sans compromis et sans aucune échappatoire possible.

A s’accrocher les tripes au plafond. Ou à se laisser perturber par de très enfouis relents de désolations abyssales. Viscéral, voire intestinal. « A wall of shit » comme il le dit lui-même, et un immense coup de poing sonore en perspective par un musicien à la productivité non-stop juste hallucinante.

Bref, l’un des tout tout tout grand nom de la scène bruit & expérimentale internationale en action ce soir et, comme toujours, totalement imprévisible. Impossible de savoir quelle direction Kevin Drumm prendra ce soir tellement sa palette semble infinie. Il nous informe tout de même qu’il explorera à peu près tout ce qui se situe entre le silence absolu et le gargantuesque, YES et qu’il est actuellement extrêmement habité par certains textes de Antonin Artaud. ATTENTION, les concerts solo du Monsieur peuvent parfois être très courts (mais d’une densité-tension souvent percutante), donc, à l’heure !!!

Dans le genre et pour les amateurs, plus que très hautement recommandé et enrubanné comme il se doit par nos parfaitement idéaux passeurs de disques du soir, les insatiables passionnés sonores que sont les entités se cachant derrière Half Bad Trip Inc et Bamba Triste.

YEAH !

Plus d’infos :

KEVIN DRUMM :

https://kevindrumm.bandcamp.com/music