jeudi
12
mars
2015

KING AYISOBA BAND + SAHRA HALGAN TRIO + HYPERCULTE + PASSEURS DE DISQUE

Concert

JEUDI 12 MARS – 21h00 (concerts 21h30 PRECISES !!!)

– PURE AFRICA FIRE, MAGIC VOICES, TRANCE_GROOVES & MORE LIVE ACTS + SPECIAL DJ’s –

KING AYISOBA BAND (Ghana)
King Ayisoba : kologo, voix
Ayuune Suley : calebasse, voix
Jamaica : percussions
Adontanga : corne
+
SAHRA HALGAN TRIO (Soamliland)
Sahra Halgan (Soamliland) : voix
Maël Salètes (France) : guitare
Aymeric Kroll (France) : percussions
+
HYPERCULTE (CH)
Simone Aubert : batterie, voix
Vincent Bertholet : contrebasse, voix
+
PASSEURS DE DISQUE :
Fabian + surprise : set spécialement pensé pour l’occasion

AU VU DE LA PROGRAMMATION CHARGEE, PREMIER CONCERT A 21H30 PRECISES !!!!
A L’HEURE DONC NOM DE DIEU !!!!

Formidable et royalement « dépaysant » jeudi soir en perspective ici, avec forte connotation transe-africaine et le retour du fantastique ghanéen KING AYISOBA ici, avec un excellent nouvel album sous les bras, « Wicked Leaders » sortit sur le label Makkm et porté aux nues par les presses spécialisées et un tout nouveau line-up plus hypnotique que jamais. Les venues du King Ayisoba ici relève de la trance-folie pure, on se souvient de sa dernière apparition lors de notre nomadisme à l’Ecurie pour un concert qui ne s’arrêtait plus et un public devenu feu de chez feu pour une moiteur-extase rarement atteinte. Le King revient, meilleur que jamais, et ça risque bien de s’incendier comme jamais.

D’autant plus que en premières parties de soirée, pour bien préparer la sauce, il y aura d’un côté la venue de la merveilleuse chanteuse du Somaliland (actuellement exilée à Lyon) pour un set d’une beauté-voix magnifique, habitée d’une pureté-émotion à couper le souffle et entourée entres autres du guitariste de l’Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp, Maël Salètes.

Et en tout début de soirée, le plus hypno-trance-groove duo genevois du moment, aujourd’hui renommé HYPERCULTE (nom définitif ?) consistant en Vincent Betholet (Monsieur contrebasse de L’Orchestre Tout Puissant Marcek Duchamp) à la contrebasse et Simone Aubert (from Massicot) à la batterie, et qui continuent/insistent sur leurs excellentes excursions trans-pop-hypnotic-kraut irrésistible à souhait.

Le tout enrubanné par Fabien/Passeur de Disque + certainement la présence de Grrt (ingé-son du King Ayisoba) pour une collection de perles hors-occident spécialement pensées pour l’occasion.

Bref, soirée de feu ici, on sait QUAND ça commence (21h30 PRECISES !!!) mais absolument pas quand tout cela va se terminer, entre le King, les passeurs de disques et nous/vous…

On se pointe, A l’HEURE/21h30 !!!, soirée chaude chaude chaude en perspective et quelle belle-belle-belle affiche/jeudi soir !

KING AYISOBA
Né en 1974, près de Bolgatanga au nord-est du Ghana, King Ayisoba joue du Kologo (petite guitare à 2 cordes montée sur une calebasse) depuis son plus jeune âge. Repéré dès la sortie de son premier album « Modern Ghanians », il rejoint rapidement l’Europe aux côtés d’Arnold de Boer aka Zea, chanteur du groupe The Ex et le label Makkum Records et se produit dans de nombreux festivals dans lesquels ses prestations provoquent un engouement du public et des professionnels (Roskilde Festival, Fusion Festival…).

L’univers de King Ayisoba est singulier et complexe. Les rythmes et danses frénétiques se mêlent à sa voix si particulière, tour à tour douce et suave, puis rocailleuse et tribale. Ses concerts sont des expériences uniques, où les codes musicaux volent en éclats dans une énergie brute délivrée sans détour. King Ayisoba offre un univers où le monde des esprits fusionne avec les origines douloureuses de la musique Kologo, le béton et l’urbain du Hip Life, et les cris révoltés d’une jeunesse qui cherche encore son identité. Une transe entre la forêt mystique et le béton craqué d’Accra.

SAHRA HALGAN
Arrière petite-fille et petite-fille de chanteur traditionnel, Sahra Halgan chante depuis l’enfance le répertoire hérité de ses ancêtres. Malgré la désapprobation de ses parents et la mauvaise image des femmes musiciennes dans son Somaliland natal, elle a grandi et débuté sa carrière artistique en accompagnant des groupes et en participant à des comédies musicales. Lorsqu’en 1988, la guerre éclate au Somaliland – territoire situé au nord-est de la Somalie et autrefois protectorat Britannique – « Petite Sahra » s’engage et part chanter aux côtés des Walalo Hargeysa ; des soldats luttant pour l’indépendance de leur pays. Sur le front, Sahra s’improvise alors infirmière pour la Croix Rouge. Au milieu de la jungle, elle chante pour adoucir les souffrances des blessés. « Petite Sahra » (Sahra Yart) devient alors « Sahra la Combattante » (Sahra Halgan), surnom que lui donne une radio indépendantiste du pays. Dans un contexte social et politique tendu, elle fuit le pays en 1992. Réfugiée politique installée en région lyonnaise, elle continue de soutenir activement la cause de son pays, autoproclamé indépendant en mai 1991 et à ce jour non reconnu par la communauté internationale. Depuis, elle est considérée comme une véritable icône musicale du pays et la voix de la diaspora somalilandaise dispersée aux quatre coins de la planète. Son identité vocale unique et hors norme a largement participé à cette reconnaissance. Caractéristique des territoires d’Afrique de l’est où se mêlent des influences du Moyen-Orient et d’Afrique, sa voix surprend par sa souplesse, son timbre et son originalité ; combinant voix de gorge, inflexions tribales, youyous et ornementations orientales.

Après la parution de son premier album en 2009, elle parcourt les scènes d’Europe et du monde et s’attache à faire découvrir la très méconnue culture somalilandaise au public européen. « Je n’ai pas quitté le Somaliland pour faire du tourisme dans d’autres pays, je n’ai pas eu le choix » dit-elle dans l’une de ses chansons. Véritable ambassadrice de la musique de son pays, Sahra chante la nostalgie, le souvenir et les déchirures de l’exil, accompagnée sur son dernier album, qui sortira en 2015, et sur cette tournée par Maël Salètes, guitariste de l’Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp, et d’Aymeric Kroll, percussionniste de BKO Quintet.

HYPERCULTE
Hyperculte est un duo transpop minimaliste avant-kraut post-disco, de Genève, formé de Simone Aubert à la batterie (guitariste de Massicot), et de Vincent Bertholet à la contrebasse (OTP Marcel Duchamp).
Les deux chantent aussi, des textes courts (voir très courts), mais parfois aussi un peu plus longs.
Danse mélancolique et nostalgique, pour trance poétique. Ou le contraire.
Hyperculte cherche encore et toujours le moyen d’ouvrir les coeurs, coûte que coûte.

Plus d’infos :
KING AYISOBA :
http://kingayisobamusic.com/biography/
SAHRA HALGAN :
http://sahrahalgantrio.bandcamp.com/releases
http://www.afrik.com/musik/sahra-halgan/artiste/2821
HYPERCULTE :
http://hyperculte.bandcamp.com/releases