Il y a quasiment une année nous étions foutus à la rue.
Presqu’une année de nomadisme après, nous sommes toujours là, avec en prime l’un des plus beaux cadeaux festifs-musicaux qui puisse exister. Merci à vous, cher public. Viens, ce soir, c’est notre « still & stay alive » party et elle vous est entièrement dédiée ainsi qu’à tous les lieux qui nous accueillent sans discontinuer. THANKS & WE WILL SHOW THEM !

Concert chaud comme le plus chaud mois de juin du monde et deuxième collaboration pleine des 4 mousquetaires genevois (cave12/KAB/PTR/AMR) .

L’un des meilleurs et plus anciens groupes rock-punk du monde encore en activité (The Ex, 27 ans !!!) rencontre le meilleur saxophoniste éthiopien du monde (Getatchew Mekuria) assaisonné de quelques invités, pour donner corps à une masse de free-tribal-jazz-punk-ethiopien sans précédent, sans commune mesure et d’une puissance-transe enfiévrée rarement atteinte.
C’est grand, grand et tout simplement GRAND & l’un des actes musicaux actuels les plus joyeusement/festivement renversants.

En première partie les désormais célèbre Imperial Tiger Orchestra, groupe que le tout Genève s’arrache sans discontinuer.

THE EX & GETATCHEW MEKURIA
Punk hybride en avance, world musique attachée à décoloniser les esprits, réappropriation folk, éclectisme électrifié : toujours cité en référence par des groupes aussi fondamentaux que Shellac, Fugazi ou Sonic Youth, The Ex après avoir fêté l’année dernière sa 25e année de tension frénétique, revient avec Getatchew Mekuria. Qui aurait pu croire que ce géant du saxophone, qui a joué dans les fanfares municipales et dans l’orchestre de la police, se trouverait des affinités esthétiques avec des fers de lance de l’underground contestataire? Voila, tout ça est chaud, puissant et hautement jubilatoire. On est bluffé par la vitalité que le septuagénaire insuffle à sa troupe punk d’un jour. Le décollement de tympan, induit par les poussées hystériques de ce bonhomme de 70 ans, finit par induire une véritable transe épileptique. Précurseurs de tous les Sonny Rollins et Ornette Coleman de la terre, Getatchew est aussi à l’origine d’une forme d’énergie très punk .Par delà les modes, par essence passagère, la musique de Getatchew Mekuria est à découvrir. Qu’on se le dise.

Getatchew Mekuria
Fameux saxophoniste éthiopien, il est à l’origine d’un style musical d’avant-garde nommé Shellele. Il s’agit en fait d’une déviation toute personnelle d’un chant guerrier traditionnel, zébré de riffs de sax sauvage, proche du free-jazz afro-américain du début des 70’s. L’originalité, vient du fait qu’en 1947, époque où Mekuria s’initiait au saxophone et lançait ce genre au sein de différents orchestres d’Addis Abeba, le free-jazz n’existait pas ! Son chant est un mélange de sonorités arabisantes et africaines, avec un vibrato excessif autour de mélodies qui vont droit au cœur.

EX
Un nom d’une seule syllabe, sifflant comme une balle. Un nom de groupe choisi le plus court possible, pour pouvoir être graffité à la hâte sur les murs de la ville. Le goût prononcé des infatigables The Ex (25 ans de carrière, plus d’une vingtaine d’albums, un nombre incalculable de concerts) pour les rencontres musicales improbables n’est pas nouveau (on se souvient, entre autres, de leurs albums avec Tom Cora). A l’initiative passionnée de leur guitariste et membre fondateur Terry Ex, grand connaisseur et défenseur des musiques d’Afrique de l’Est, le groupe enregistre déjà quelques tournées en Ethiopie. Suffisamment pour qu’il devienne un véritable ambassadeur pour les grands musiciens de ces contrées offrant même à certains de nouvelles carrières artistiques sur scène et sur disque. « Moa Anbessa », leur dernier album (mi-live mi-studio) est l’illustration parfaite de cette démarche et vient couronner leur récente tournée avec l’Ethiopien Getatchew Mekuria. A aucun moment la rencontre de ces deux mondes ne semble bancale, Getatchew Mekuria et The Ex ayant parfaitement réussi à mixer leurs univers.

Plus d’infos :
http://www.theex.nl