Auteur d’un album éponyme sorti en 1996 devenu secrètement culte auprès de certains aficionados de l’underground sonore aventureux international, SURFACE OF THE EARTH est l’un des groupes les plus mystérieux/énigmatiques et secrets les mieux gardés à être issu de la scène free_noise néo-zélandaise des années 90. Reconnu aujourd’hui comme un classique-chef d’œuvre absolument essentiel & incontournable d’une musique drone_ambient libérée de toute convention tonale et musicale, leur album fait office de référence défiant les catégorisations trop faciles_hâtives et a été décrit comme l’un des plus importants enregistrements à avoir su mener la vibration souterraine d’un drone continu_interminable vers l’étouffante/suffocante et étrangement belle vision du pourrissement_dégradation de l’urbanité.

Comparée aux meilleurs des travaux de titans du genre tels que Phil Niblock, William Basinski, Eliane Radigue, Tony Conrad ou encore John Cale, la musique de SURFACE OF THE EARTH génère une musique rare où les musiciens, les instruments et l’espace-environnement co-existent pour créer une immersion parfois monumentale, à la fois hantée/hantante, submergeante/englobante, sombre_noire et transcendante.

Drones synthétiques, guitares électrifiées et débris électroniques mutilés créent un paysage sonore au sein duquel des couches de distorsions, de bourdonnements/vrombissements et de buzz_fritures se suspendent telles des voiles dans l’éther, chacune perturbant la sensation auditive de la couche du dessous sans jamais en obscurcir complètement son audibilité.

Groupe toujours aussi mystérieux de nos jours et aux apparitions lives rarissimes, SURFACE OF THE EARTH s’embarque pour quelques dates en Europe, avec dans leur bagage, la continuation de leur approche dronic_sonic_urbaine profondément unique et intensément enveloppante.

L’un des groupes les plus importants & historiques musicalement de la scène exploratoire des antipodes et l’aubaine/chance unique de se plonger sans retenue en direct au plus deeeep de leur univers magnétiquement ténébreux, sombre et irradiant pour un trip_voyage majestueusement saisissant en perspective.

Dans le genre, absolument recommandé.

Avec, en première partie de soirée et parfaite ouverture des vannes_flux, le profondément dense et immersif/englobant travail solo d’un autre activiste sonore néo-zélandais, le captivant_magnétique ROSY PARLANE, générateur de plages électroniques abstraites et paysages sonores réaliséEs à partir d’enregistrements environnementaux, de pianos, de guitares, d’objets de tous les jours, etc, etc.. pour donner corps à des oscillations d’ambiances/atmosphères submergeantes entre beauté obscure et destruction_décomposition délabrée.

Parfait pour le début de soirée et un dimanche soir nous plongeant dans les profondeurs_méandres les plus fascinantes de l’underground des antipodes. Le tout enrubanné comme il se doit par les passages de disques ambient_noises_exploraxXxions de Bamba Triste &  Nure OnnA, yezzz!!!

Plus d’infos:
SURFACE OF THE EARTH:
https://surfaceoftheearth.bandcamp.com/album/surface-of-the-earth
https://daily.bandcamp.com/features/surface-of-the-earth-self-titled-interview
ROSY PARLANE:
https://touchsevens.bandcamp.com/album/willow