Attention & Yeah, prenant dimanche surprise_excitant en perspective.
Invité par la cave12 à générer/créer un tout tout tout nouveau projet, l’inénarrable et sur_habité musicien et performer actioniste_bruitiste brut helvète Joke Lanz (aka Sudden Infant) se prête irrésistiblement au jeu et nous présentera donc ce soir un aspect totalement inédit/neuf de son généralement fracassant univers . Une carte blanche totale lui a été donnée, et Joke Lanz débarque donc avec son fantastique/délirant jeu de platines/cut-ups iconoclaste, sa voix/éructions/narrations non-édulcorée, ses sur-tendus et électriques/électrifiants bizutages/court-circuitages électroniques mais pas que… Ayant décidé de s’entourer de « son » batteur fétiche du moment (le sur-puissant et hallucinant martèleur-finesse qu’est Alexandre Babel – membre à part entière de la nouvelle entité/formule « dirty indus/rock/blues » qu’est Sudden Infant actuellement), d’un réalisateur de de films (Marcel Derek Ramsay) et d’une artiste/design de scène spécialement invitée pour l’occasion (Irène Hug).

Présenté comme une performance audio-visuelle déclinée en 5 parties intitulée SORRY I ‘M MENSCH, on ne peut que s’attendre, au vu du personnage, à un déroulement tourbillonnant/dérangeant/coup de poing et enfiévré de logorrhée bruitiste/noise, d’à-coups violents, de retenues-tensions envoutantes et autres atmosphères distordues, voire inquiétantes.
Une première ici (la bande aura passé quelques jours à répéter auparavant) et l’occasion d’assister en direct à l’accouchement d’un tout nouveau projet de cet infatigable héros de l’underground actioniste_noise international qu’est Joke Lanz – projet qui veut durer/continuer dans le temps/futur, yes !

Extrêmement recommandé, enrubanné comme il se doit par notre parfaitement en phase passeuse de disques du soir, NuRe OnnA et une curiosité/impatience de taille en ce qui nous concerne.

« Le passé glisse fragmentairement. Non plus saisissable comme un tout, mais complètement clair et transparent. Allant au dedans, étant au dedans et ayant achevé l’unité, nous expérimentons toute-chose dans un état de transformation.
Ce qui est terminé là-bas devient ce qui est ici. Détruire en donnant naissance.
Tandis que nous expérimentons l’angoisse de la liberté, nous pouvons voir l’expansion comme le dernier rivage. Que peut-il nous arriver de plus que d’exploser dans un autre cosmos. Quel intérêt peut-il y avoir pour nous si la musique continue à vivre en tant que musique. Rien ne nous intéresse plus que de réaliser ce que nous sentons/ressentons, même si cela signifie perdre tout ce que nous connaissons.
Nous défendrons l’acte créatif, même si l’on doit atteindre une hache ou un lance-flamme. Rien ne nous embarrasse plus que la stagnation.
Dans l’ingratitude envers la tradition repose notre beauté, dans le démoniaque, notre sensibilité, dans la colère, notre bonté. Haine merveilleuse. Nous ne pouvons attendre, nous le ferons maintenant. Notre patience est à bout, nos rêves sont sans repos, notre humour est dur à cuire, nos mensonges ont séchés, notre jus/sève coule le long des jambes.
Nous nous tenons dans le hall à miroirs, un cri, un coup et cent images dégringolent. Nous agissons ! Lorsque nous mourons, le monde meurt » _ Joke Lanz

Plus d’infos :
Joke Lanz :
http://www.suddeninfant.com/
Alexandre Babel :
https://alexandrebabel.bandcamp.com/releases
Marcel Derek Ramsay :
http://www.cinemacopain.ch
Irène Hug :
http://www.irenehug.com