mercredi
22
décembre
2021

REPORTÉ À 2022: CÉLÉBRATION DE LA MORT DES ICÔNES ICONOCLASTES # 7/7

Concert

REPORTÉ À 2022

– GRAAAAAND FIIIIIINAAAAAL cave12 2021 CON IL MAESTRO JOHN MENOUD (with guests) TRANSMITTING/PASSING ON/PASSiON_ON NON_STOP Il INFINITO/INCREDIBILE MAESTRO ENNIO MORRICONE_ooooH/YeaH!!! –

MERCREDI 22 DÉCEMBRE – 21h00 tapantes!!!

CÉLÉBRATION DE LA MORT DES ICÔNES ICONOCLASTES # 7/7
(Épisode final & live de la métempsycose à travers les royaumes connus et inconnus d’Ennio Morricone – par John Menoud)

VOLET 7 (grand final): Quello che non avresti mai immaginato possibile…
Ennio Morricone Marathon – all night long, and beyond
Banquet italien – Gastronomia – Bacchanalia – Mysteries – Conjuration – Memento Mori – Spirits – Fantasmi – Mediumnism – One day/Night after Hibernal Solstice – Sortilèges – Magick

avec l’orchestre live:

Giallo Oscuro
Delphine Gillot: voix
Antoine Läng: voix
Marco Esperti: trompette
Anne Gillot: clarinette basse, flûtes et voix
Laurent Bruttin: clarinette et clarinette basse
Benoît Moreau: Fender Rhodes
John Menoud: guitare
Benoît Gautier: basse et contrebasse
Nelson Shaer: batterie et percussion

Dernière date cave12 2021 ici et…. QUEL FINAL!!!!

Une orgie_banquet_marathon_monstrueusement_gargantuesque terminant également cette A H U R I S S A N T E série de 6 épisodes + 1 initiée par l’immense JOHN MENOUD autour de l’iiiiiiiiimmense Maestro Ennio Morricone, série mensuelle nous ayant accompagné ici des heures durant en mode_radio_confinement pendant 6 mois infernaux/coupés de l’extérieur.

Ce soir, c’est donc le GRAND FINAL LIVE et en mode public, avec banquet, gastronomie, orchestre live, etc, etc… avec, toujours MORRICONE au centre des préoccupations et le Grand Patron JOHN MENOUD en Orchestreur Général des Festivités.

La cave12 se tait pour 2021, reviendra comme toujours en force_non_stop dès Janvier 2022 et laisse les derniers mots de son programme annuel au Maître de Cérémonie de cette dernière soirée_dérive_nocturne_infiiiiiiinie-2021,
Il
Maestro
John
Menoud:

« Il y a des mystères qui demeurent inexpliqués. Mais le seul, l’unique mystère est que nos vies, c’est indéniable, sont gouvernées depuis toujours par les morts.
Bonne Nuit »

Kazanian à Rose Elliot – Inferno de Dario Argento (1980)

« Mystery is the essential element of every work of art. » – Luis Buñuel

« L’âme agit dans la magie, et l’image n’est agie que de la magie » – Alain Guyard (Manuel de survie dans un monde carbonisé)

Dès lors qu’il n’existe presque plus de regard qui ne soit pas soumit à la capitalisation et au contrôle mondial des images (images dés-imaginées et désincarnées, images-marchandises), il est nécessaire de se souvenir que l’oeil tranché par un rasoir qui ouvre le premier film de Luis Buñuel non seulement annonçait symboliquement la fin du cinéma muet mais était aussi déjà visionnaire de l’aveuglement qui s’opère et s’étend de plus en plus sur la vision véritable de l’oeuvre d’art, qu’elle soit profane ou sacrée. Il faudra dorénavant regarder d’avantage à l’intérieur pour échapper à cet aveuglement – et à partir de cette énucléation, réinvestir le champ visionnaire, imaginal et magique de l’intérieur vers l’extérieur. Afin de ré-investir l’intériorité, les yeux bien ouverts vers l’intérieur.
Cet aveuglement (dont la quantification des images est le premier suppôt) est aussi, par conséquent, le corollaire de l’oubli – stratégie du pouvoir – oubli de l’histoire et particulièrement de l’autre histoire.
L’amnésie est nécessaire à la marche croissante du contrôle, de l’enrichissement personnel et de l’amplification de l’égo, qui sont les alliés et les préceptes d’une dictature masquée ou du moins d’un autoritarisme qui se planque dans un gant de velours.
C’est pourquoi l’anamnèse est une solution et un des échappatoires au pouvoir du contrôle qui est le contrôle du pouvoir. Ne pas oublier.

Pour rester dans le regard « hors du contrôle » il faut aussi re-penser à l’oeil qui devient l’oeil magique. Afin de contrer le contrôle.
Un oeil halluciné, qui sort de son orbite pour pénétrer dans l’orifice du secret et regarder dans la béance du sexe ouvert; dans le secret de l’obscur qui illumine la ténèbre; c’est peut-être la plus belle image de l’art qui soit, celle qui incendie toutes les censures et les répressions de la pensée.
Cette image, cette œuvre, c’est « Étant donnés » de Marcel Duchamp (œuvre ultime élaborée dans le secret de 1956 à 1966 et révélée au public en 1969, après la mort de Duchamp et selon sa propre volonté).
Car il faut être voyeur pour aller au coeur des choses. Un voyeur alchimique avec un coeur transgressif.

L’oeil de Buñuel et l’oeil de Duchamp sont un seul et même oeil: l’un privé de sa fonction hallucinatoire -mais prémonitoire d’une vision de l’intériorité- et l’autre exorbité dans la voyance secrète de l’Eros-Thanatos; mais les deux crépusculaires, ombilicaux et incandescents; un oeil voué à la transgression et à l’émancipation de l’imaginaire.

Stelle cadenti – Una stella caduta
Année 2020… une étoile meurt, d’une chute. Le 6 du 7 (13) 2020 = 17
6 du 7 = 13 (arcane sans nom – ou The Death), 2020.
6 + 7 + 2020 = 17 (arcane de l’étoile, L’estoile)

« je suis un homme d’obsessions » Luis Buñuel

Année 2021
Dans le confinement du début de cette année nous avons été sublimés et avons été témoins du temps circulaire, réversible et convulsif, de janvier à juin 2021, ici dans l’antre de la Cave 12.
Cave 12 magique qui s’est fait le sanctuaire de 6 nuits psychopompes, en métempsycose, avec l’esprit du « Maestro » Ennio Morricone.

L’avant dernière nuit –6 sur 7– (The Big Cliffhanger…’tille death! and then? maybe the TIME is reversing, du 12 juin) -qui à l’origine devait être la dernière –6 sur 6– a été reportée pour des raisons d’émancipation.
Cette sixième nuit a été décidée pendant la cinquième, à l’aube -elle n’était pas prévue à l’origine- la thématique en a été celle que personne n’attendait plus parce que c’était celle qui était la plus attendue à l’origine (et la plus évidente – mais la plus difficile à préparer pour moi; je n’en révélerai jamais la thématique mais espère bien-sûr que vous l’aviez devinée, évidemment).
Pour cette pénultième nuit j’avais invité mon ami David Grasselli, qui nous a transporté dans l’abîme du temps et de l’histoire de la chanson napolitaine, et qui vous a fait pleurer – lien évident et séminal avec les mondes d’Ennio Morricone, surtout avec cette sixième thématique.
Cette dernière -cette 6ème nuit- a duré exactement 6 heures – durée de 6 heures initialement prévue pour chaque nuit (mais cela a varié de 4 heures 30 à 8 heures)- exactement 6 heures au terme des deux interventions de David et des 67 morceaux joués.
Au final l’inconscient à toujours une longueur d’avance sur le conscient.

« (…) Rétablir un courant de mort dans le courant de vie est très positif. C’est faire cesser un mensonge nocif et malsain: la vie sans mort.
C’est le grand mensonge du Politique. C’est-à-dire, de nos jours, de l’Economique.
Je sens bien qu’il faudrait créer une Agence du mariage des Contraires: vie et mort, âme et corps, féminin et masculin, maladie mentale et santé mentale. Quelle audace, au temps de l’Alchimie, de faire s’épouser l’eau et le feu, le haut et le bas »
– Claude Régy

Une pensée ne s’interrompt pas avec la mort.
Elle continue sa vie souterraine en attente d’être réinvestie d’esprit ou reprise comme une conversation qui aurait été interrompue.
Comme une sonnerie de téléphone qui persiste à sonner dans le vide jusqu’au jour où son destinataire décroche le combiné – et peu importe le temps que cela prendra. Des années plus tard ou même des siècles.
Le fil n’est jamais sectionné, la conversation est seulement mise en stase, en suspens.
A l’instar de David Lynch qui ré-invoque 25 ans (2016) plus tard (comme il l’avait pré-dit en 1991) des personnages réels dans une oeuvre de fiction, ou alors l’inverse.

« The Stars Turn and a Time Presents Itself » – Catherine E. Coulson The Log Lady

« (I’m not a white Star)…I’m not a wandering Star, I’m a Black Star » – David Bowie (2015)

En 2009, se créait l’orchestre Giallo Oscuro. A la Chaux-de-Fonds, dans le lieu magique du temple Allemand.
Pendant 8 ans il s’est tût tout en s’alimentant secrètement d’un monde imaginal tissé de liens secrets à l’image d’un labyrinthe borgésien en mouvement constant. Un labyrinthe dont les parties dépassent le tout – à l’image des mondes et des sous-mondes d’Ennio Morricone.

« La porte de l’invisible doit être visible » – René Daumal

« Nulle part
Et la mort avec toi
L’archer et l’ombre de l’archer »
– C. Guez Ricord

Giallo Oscuro porte un regard halluciné et abyssal sur un temps déchu. C’est un passeur de mémoire qui officie d’une manière médiumnique. Giallo Oscuro convoque et invoque les étoiles déchues. Afin de conjurer le « Sycomore » – le « Sick-Amour ».

So folks!! put on the real masks -the pagan ones of witchcraft- to cast a spell against the winner’s state. And take off your clothes when you dance or cry.
Go to the Magick, dance, drink and don’t get be fucked!!! Time is reversing at last.

John – le Lieu Noir – Navigation – 31 octobre 2021

YES EL MENOUD!!!
Come & W(h)el(l)come!!!
Moment final unique et raaaare!!!

Bonne fin d’année à tout.e.x.s!!!


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